Parmi les trois centres d’accueil d’Afghanistan Demain à Kaboul, celui de Tchelsetoun comprend également un centre de formation professionnelle en bureautique. Cette semaine, grâce à son responsable pédagogique, Reza Sharifi, nous avons pu retracer le parcours d’un jeune homme, Fakhroddin, élève hier, enseignant aujourd’hui.
Fakhroddin est né dans la province de Logar, au sud de l’Afghanistan. Il a trois sœurs et un frère. Son père a quitté le domicile familial après sa naissance et sa mère a dû élever ses cinq enfants seule. Son oncle, qui habitait dans la province de Farah, à l’ouest, l’a pris sous sa responsabilité et lui a d’abord trouvé un emploi dans un restaurant.
En 2001, Fakhroddin et sa famille sont venus à Kaboul, où il a commencé à travailler dans la rue pour gagner sa vie et aider les siens. Puis, en 2003, il a été intégré, au centre de Tchelsetoun, sous l’égide de nos assistants sociaux. Il ne savait alors ni lire et écrire. A force d’assiduité et de persévérance, Fakhroddin a pu intégrer, en 2006, le système scolaire public afghan. Cette année, il est en 10ème classe, ce qui équivaut au niveau Seconde d’un lycée français. Grâce à cette intégration, il a pu apprendre l’anglais ce qui lui a valu d’être nommé comme enseignant dans un institut d’étude de langues très connu, « Azarakhsh », à Kaboul.
En parallèle, toujours à Tchelsetoun, il suit scrupuleusement les cours d’informatique (avec 180 autres élèves) qui ne sont pas prodigués par l’école publique. Ceux-ci représentent une ouverture sur le monde et un plus non négligeables pour ce jeune homme qui souhaite devenir médecin afin d’être, dixit, « aux services des gens ».
Ainsi, comme beaucoup de foyers en Afghanistan, l’éclatement de la cellule familiale rend difficile la survie de ses membres. En effet, les adultes ne peuvent plus subvenir aux besoins de leurs enfants, ce qui oblige ces derniers à travailler afin de ramener un salaire et de ne plus représenter une charge financière pour la famille.
Nos centres d’accueil ont pour vocation de scolariser des enfants des rues afin de leur faire intégrer l’école publique tout en s’adaptant aux particularités de leur situation. En effet, les activités sont organisées sur des demi-journées, ce qui permet aux élèves de continuer leurs activités de rues le reste du temps. C’est une sorte d’accord passé avec les familles respectives de nos jeunes bénéficiaires : elles ne sont pas privées d’une source importante de revenus mais acceptent de parier sur l’avenir de leurs enfants à travers l’éducation de ces derniers.
Fakhroddin est né dans la province de Logar, au sud de l’Afghanistan. Il a trois sœurs et un frère. Son père a quitté le domicile familial après sa naissance et sa mère a dû élever ses cinq enfants seule. Son oncle, qui habitait dans la province de Farah, à l’ouest, l’a pris sous sa responsabilité et lui a d’abord trouvé un emploi dans un restaurant.
En 2001, Fakhroddin et sa famille sont venus à Kaboul, où il a commencé à travailler dans la rue pour gagner sa vie et aider les siens. Puis, en 2003, il a été intégré, au centre de Tchelsetoun, sous l’égide de nos assistants sociaux. Il ne savait alors ni lire et écrire. A force d’assiduité et de persévérance, Fakhroddin a pu intégrer, en 2006, le système scolaire public afghan. Cette année, il est en 10ème classe, ce qui équivaut au niveau Seconde d’un lycée français. Grâce à cette intégration, il a pu apprendre l’anglais ce qui lui a valu d’être nommé comme enseignant dans un institut d’étude de langues très connu, « Azarakhsh », à Kaboul.
En parallèle, toujours à Tchelsetoun, il suit scrupuleusement les cours d’informatique (avec 180 autres élèves) qui ne sont pas prodigués par l’école publique. Ceux-ci représentent une ouverture sur le monde et un plus non négligeables pour ce jeune homme qui souhaite devenir médecin afin d’être, dixit, « aux services des gens ».
Ainsi, comme beaucoup de foyers en Afghanistan, l’éclatement de la cellule familiale rend difficile la survie de ses membres. En effet, les adultes ne peuvent plus subvenir aux besoins de leurs enfants, ce qui oblige ces derniers à travailler afin de ramener un salaire et de ne plus représenter une charge financière pour la famille.
Nos centres d’accueil ont pour vocation de scolariser des enfants des rues afin de leur faire intégrer l’école publique tout en s’adaptant aux particularités de leur situation. En effet, les activités sont organisées sur des demi-journées, ce qui permet aux élèves de continuer leurs activités de rues le reste du temps. C’est une sorte d’accord passé avec les familles respectives de nos jeunes bénéficiaires : elles ne sont pas privées d’une source importante de revenus mais acceptent de parier sur l’avenir de leurs enfants à travers l’éducation de ces derniers.
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