Sadaf est une jeune fille de 12 ans, qui a été sélectionnée par nos assistants sociaux en 2008, afin d’intégrer le centre de Qala-e- Wakil. Avant son arrivée dans ce centre de remise à niveau, elle ne savait ni lire ni écrire.
Comme on le constate dans la société afghane, le mari est souvent plus âgé que sa femme. Ainsi, le père de Sadaf a 50 ans et sa mère, Shokria, a 27 ans. Ils ont un fils de 15 ans, qui va à l’école publique, et deux petites filles de 7 et 3 ans. Shokria est une femme au foyer, elle s’occupe de ses enfants et de la maison. Elle n’a pas eu la chance ou l’opportunité d’accéder à la scolarité et ne sait ni lire ni écrire.
C’est pourquoi Sadaf, à la demande de sa mère, a commencé à lui apprendre à lire et à écrire. En effet, Shokria ne pouvait pas déchiffrer une notice de médicament ou n’importe quel autre document. Cet apprentissage était donc devenu indispensable.
Sadaf a organisé un planning de cours pour elle-même, qui doit relire ses cours tous les soirs, et pour sa mère, après ses activités domestiques.
Shokria est très contente que sa fille et elle travaillent ensemble car elle arrive, désormais, à lire et à écrire (cf. photo en bas de page de Sadaf et sa mère ainsi qu'avec ses deux petites soeurs, en train d'étudier).
Sadaf a organisé un planning de cours pour elle-même, qui doit relire ses cours tous les soirs, et pour sa mère, après ses activités domestiques.
Shokria est très contente que sa fille et elle travaillent ensemble car elle arrive, désormais, à lire et à écrire (cf. photo en bas de page de Sadaf et sa mère ainsi qu'avec ses deux petites soeurs, en train d'étudier).
Le jour de la réunion des familles à Qala-e- Wakil (« Family meetings », deux fois par mois dans chacun des centres, journée de rencontre entre équipes pédagogiques et familles autour de la scolarité de leurs enfants et de divers thèmes liés à l’éducation), elle a expliqué son expérience d’alphabétisation, devant toutes les
mères,afin de les encourager à faire de même.
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