L'éducation des filles et des femmes en Afghanistan reste très compliquée.
Des raisons culturelles, antérieures à la présence des talibans, expliquent le peu d'accès de la population féminine à la scolarisation.
Toutefois ,il est indéniable que le pouvoir taliban a accentué et durci certains comportements comme l'obligation, pour les femmes, de ne sortir de chez elles qu'accompagnées d'un proche, ou une restriction totale de l'accès au savoir, et continue de faire pression en ce sens en brûlant régulièrement des écoles et en agressant physiquement des jeunes filles qui s'obstinent à persévérer dans leur souhait de dépasser leur condition.
⇓SUITE
Aujourd'hui, la situation s'est un peu améliorée, mais il reste des blocages sur cette question, soit liés à ces à-prioris sociaux qui jugent l'éducation des filles peu importante, soit liés à des impératifs économiques qui ne laissent guère d'autre choix que de travailler très jeune.
Dans son accompagnement des enfants des rues au quotidien, Afghanistan Demain est régulièrement confronté à ce double contexte et doit laisser partir, avec regrets, certaines jeunes filles de 13 ou 14 ans pour qui l'heure d'arrêter l'école est arrivée, pour cause de mariage.
⇓SUITE
Cependant, depuis 10 ans que l'association est implantée dans les quartiers de Kaboul et que ses travailleurs sociaux quadrillent ce terrain, des relations de confiance se sont nouées, et l'importance d'une bonne scolarisation est de mieux en mieux perçue.
⇓SUITE
.JPG)
C'est ainsi que de plus en plus de familles acceptent de laisser leurs filles fréquenter nos centres d'accueil de jour, au point que, aujourd'hui, 54% de nos bénéficiaires sont de sexe féminin.
Pourcentage peut-être boosté par l'exemple, mis en avant, de la mixité de nos équipes pédagogiques.
⇓SUITE
C'est un grand pas pour l'Afghanistan, et pour les jeunes filles, qui aujourd'hui, rêvent de faire de longues études pour aider au développement de leur pays.
⇓SUITE
